- J. Lal. Nehru (1889-1964)
“Comme tous les fondateurs des autres religions, Mohammad était indigné par nombre de coutumes et de traditions prévalentes à son époque. Les gens, même ceux des régions avoisinantes, acceptèrent la religion à laquelle il appelait. C'est qu'ils la trouvèrent une religion simple, ouverte et équitable alors qu'ils avaient longuement souffert de l'injustice des rois et des prêtres. Les gens étaient épuisés par l'ancien régime et aspiraient à un autre. C'est dans l'Islam qu'ils virent leur dessein s'incarner. C'est l‘Islam qui réforma beaucoup de leurs affaires et mit fin au cauchemar de l'outrage et de l'injustice.”
- William Muir (1819-1905)
“Une des caractéristiques les plus remarquables fut cette courtoisie et cette considération dont Mohammad fit preuve en traitant ses compagnons, même les plus effacés d'entre eux.
La modestie, la gentillesse, la patience, le renoncement et la générosité imprégnaient sa conduite et enracinaient l'affection que tous ceux qui l'entouraient éprouvaient à son égard.”
“C'est avec bienveillance et considération amicale qu'il traita même les plus venimeux de ses adversaires.
Elle n'était pas moins remarquable cette patience dont il fit preuve à l'égard d'Abdullah (ibn Saloul) et les autres citoyens dissidents de Médine, lesquels persistèrent pour tant d'années à contrecarrer ses projets et résister à son autorité.
Elle n'était pas moins remarquable non plus sa clémence en recevant les avances de soumission faites par des tribes qui lui étaient jadis les plus hostiles de toutes, même au moment de sa victoire.”
- Karen Armstrong (1944)
“Après la conquête de la Mecque, le Prophète ne voulut pas répandre aucune goutte de sang pour se venger, ni voulut-il forcer quiconque à accepter l'Islam. Personne ne sentit qu'il était obligé d'embrasser l'Islam, c'est que Mohammad ne cherchait pas à forcer les gens mais plutôt à aboutir à une réconciliation avec eux.”
“Mohammad n'avait pas comme but de châtier Qorayche. Il voulait anéantir le polythéisme qui les déçut. Ensuite, il leur accorda une amnistie générale.”
“Cette image fictionnelle de Mohammad esquissée par Salman Rochdie était celle d'un homme cruel, au coeur dur et avide de vengeance. Cette image fut tout à fait loin de la réalité.
Si nous étions capables de regarder Mohammad comme nous regardons les autres grandes figures de l'Histoire, nous aurions certes réalisé qu'il fut un des plus grands génies que l'Histoire ait jamais connus“.