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Une vie…de l’ombre à la lumière


Lorsque le cœur de l’homme trouve la possibilité de s’exprimer par les mots. Un simple texte n’ayant aucune prétention poétique, juste des sentiments posés sur papier avec la volonté de partager. Un texte illustrant mon parcours, depuis l’égarement de l’illusion jusqu’à ma véritable naissance:

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Cette vie ne commencera pas par “il était une fois”

car c’est le récit, de la grâce immense de la naissance de ma foi.

Lorsque le “toi” peut être le “moi” et que de cela le “nous” naîtra.

Ni Dieu ni maître  fut le commencement pour moi.

Sans le savoir j’étais un traître dans ma façon de vivre ici bas.

Parents séparés, cœurs égarés …Une éducation faite sur le pavé

certaines erreurs en resteront à jamais gravées.

Une vie en banlieue, comme tant d’autres,

différents départements mais tous dans les mêmes lieux,

quand l’injustice dans le crime se vautre.

Quartiers animés pour des vies envenimées,

l’espoir est abattu en étant filmé

et il n’y a pas de médecin pour tenter de le ranimer.

Nos buts ? Non, un seul but : devenir le fils de l’euro

Persuadés qu’avoir du papier résoudrait tous les maux.

Aujourd’hui c’est sur du papier que je grave mes sentiments par les mots.

En ce temps, malgré le vent de l’égarement

je sentais que la Puissance vient de là-haut,

et que notre père est Adam et non pas le hasard et le chaos.

Alors…Alors j’ai cherché, j’ai lu, j’ai vu, j’ai même cru et enfin j’ai su

Que la fin se fait par la lumière de la vérité…

La rue est un tissu qu’on ne déchire qu’avec ceux qui ont cru,

Qui ont vu, qui ont su.

Cherchant le savoir je n’ai fais que  lire ce que les ennemis d’Allah ont écrit sur l’Islam.

Ils m’ont pollué l’esprit, m’enseignant que le mot guerre se dit « al salam ».

Et l’homme que j’étais repart dans l’égarement pour 4 ou 5 printemps,

le temps pour moi de trouver l’illusion de l’amour.

Sans foi et sans raison il n’est que passion donc plus dur sera le retour

vers le vrai et l’écoute du message Divin.

Les pêchés  voilent l’esprit bien plus qu’un verre de vin…

D’une substance illicite à l’autre on erre,

On cherche le bonheur mais en vain…

Comment raisonner l’aveugle qui croit que la lumière

est un gouffre et une chute sans fin ?

Peut-on détester la paix , adorer la guerre

et être serein avec les siens ?

C’est à 21 ans que ma poitrine s’éclaire

et que j’emprunte la voie tracée de mon destin.

Puis…Puis la première fois…

Celle de ma première inspiration…

Avide de l’oxygène  de la méditation.

Lorsque la foi pure emplit le cœur et en chasse les passions.

Puis…Puis la première fois…

Celle de ma première expiration…

Purifier mon âme par ces premières  adorations

et sonner le glas de mes dernières affabulations.

La première fois… que j’ai réellement pleuré.

Non pas un pleur de peur ou de douleur,

mais celui de la honte d’avoir été si longtemps leurré.

La lumière est si intense pour qui a toujours vécu emmuré.

Pour qui le bonheur était un leurre qu’on osait à peine murmurer.

Pour qui l’honneur était  la peur que dans les cœurs on sait inspirer.

La justice !!? Tu me diras…plutôt impopulaire

à chaque sortie était huée.

L’égalité ? Invisible comme un courant d’air

Comme ses consœurs s’est faite tuer.

Tel un serpent le vice ne fait que muer,

on avance à reculons et on appelle ça évoluer.

L’illusion s’abat sur tous, le rôle de sauveur lui est attribué.

L’Islam c’est …changer de vie, devenir moi-même et vers le bonheur se ruer.

L’Islam est devenu ma vie, ma mort, mon sang, ma famille et mon esprit.

L’Islam c’est l’homme que je suis, qui reconnait ses tords, connait son rang, qui parfois vacille mais reste celui qui prie.

Ai-je mérité d’être choisi, guidé, choyé et qu’en tant que Musulman  mon nom soit inscrit ?

Tout cela émane de notre Seigneur  malgré mes erreurs, mes péchés et mes peurs :

Son Pardon est infini.

Il est Celui qui aime, pardonne, récompense et châtie.

Celui qui donne, prend, guide ou égare et cela avant même notre naissance et nos premiers cris.

Sa perfection dépasse les mots, nos intelligences et nos sens.

Je demande à Allah, que notre disparition soit sur les mots que j’ai prononcé lors de ma véritable naissance.

La Ilaha illa Allah Mouhamadou Rasoulou Allah.

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